Piétons : prévenir les dangers de déplacement liés à la nuit
Au crépuscule et la nuit, la visibilité est réduite. Un piéton est donc peu visible des conducteurs et les risques d’accidents sont plus élevés.
Sans aucun équipement rétro-réfléchissant, les piétons ne sont visibles qu’à 30 mètres, contre plus de 150 mètres lorsqu’ils en sont équipés.
Or, pour un automobiliste, la distance d’arrêt est au minimum de :
25 m (38 m sur route humide) pour une vitesse de 50 km/h
81 m (120 m sur route humide) pour une vitesse de 90 km/h
Pour se rendre plus visible, le piéton doit donc :
Préférer les vêtements de couleurs claires
Privilégier des vêtements et chaussures équipés d’éléments rétro-réfléchissants dès leur fabrication.
Marcher le plus loin possible de la chaussée : s’il n’y a ni trottoir ni accotement, marcher sur le côté gauche de la chaussée pour bien voir les véhicules arrivant en face.
Pour une meilleure visibilité du piéton dans la nuit
Il est aussi conseillé de coller des stickers fluorescents pour renforcer davantage leur visibilité auprès des autres usagers de la route.
Automobilistes : adopter les bons réflexes pour la conduite de nuit
Le soir, les automobilistes doivent redoubler de vigilance et se méfier des « trous noirs », passage d’une zone éclairée à un espace plus sombre d’où un piéton peut surgir.
Pour circuler en voiture de nuit, quelques conseils de prudence sont à respecter :
Adapter toujours sa vitesse
Circuler les vitres sèches et désembuées : les reflets masquent la présence d’un piéton
S’écarter au moins d’un mètre des trottoirs pour la sécurité des piétons.